Afin d’apporter des réponses techniques à la problématique du stationnement anarchique, la commune cible les zones concernées par une étude des procès-verbaux établis par la Police Municipale.
Selon les possibilités, des aménagements sont alors réalisés afin d’empêcher matériellement la commission d’infractions.
La majorité des infractions constatées concerne le stationnement sur les trottoirs ou devant les entrées carrossables (portails). Il s’agit là d’infractions qualifiées de gênantes de par leur impact sur le piéton ou utilisateur.
Force est de constater que les trottoirs de la commune de Saint-Gély-du-Fesc n’échappent pas à cette tendance et sont eux aussi souvent utilisés pour le stationnement des véhicules. Il est également bon de signaler qu’un trottoir peut être simplement matérialisé au sol par des revêtements différents et n’implique pas obligatoirement une surélévation par rapport à la voirie.
Le stationnement sur trottoir et sur passage piéton crée incontestablement une gêne pour la progression des piétons. Ces derniers sont alors contraints d’emprunter la voirie pour contourner les véhicules, avec les risques que cela comporte.
Ces faits illicites résultent souvent de l’incivisme des automobilistes, qui veulent se garer juste devant leur destination, souvent aux abords des commerces. Or, dans près de la moitié des cas, il existe pourtant des places libres sur voirie à proximité immédiate. Pris individuellement, ces faits ne représentent pas un très gros risque pour la communauté, mais c’est leur caractère massif qui empoisonne la vie des piétons.
L’infraction pour stationnement sur trottoir est prévue et réprimée par le Code de la Route article R 417-10 et est passible d’une contravention de la deuxième classe de 135 Euros. L’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule peuvent être prescrites si le conducteur est absent ou refuse de faire cesser le stationnement irrégulier, comme c’est le cas en matière de stationnement sur une place réservée aux handicapés.
En centre-ville ou sur les axes principaux, il n’y a pas d’autre alternative que l’utilisation des emplacements aménagés. Dans les secteurs secondaires (lotissements ou voies moins fréquentées) l’utilisation de la voirie est tolérée pour le stationnement, créant souvent un effet de chicane qui entraîne ainsi un ralentissement. Bien sûr, les virages, les sommets de côte, et les proximités d’intersection sont à proscrire.
Favoriser les modes de déplacements "doux" est un objectif incontournable dans la prise en compte du concept de développement durable. Limiter les émissions de gaz à effet de serre et préserver les ressources naturelles doivent être au cœur de nos préoccupations. Promouvoir et permettre la marche à pied et la circulation à vélo y contribue. En plus d’être agréables dans un cadre de vie tel que celui de Saint-Gély-du Fesc, ces “déplacements doux” sont excellents pour la santé et permettent de favoriser les rencontres et les échanges.
L’aménagement de certains trottoirs permet aux piétons et aux cyclistes de se côtoyer (rue de Coulondres, Avenue du Clapas du rond-point des Oliviers jusqu’au rond-point du Lauzard puis rue de la Colline au rond-point du Pézouillet, Avenue du Clapas de la rue du Bosquet jusqu’à Intermarché). Les trottoirs qui sont plus étroits sont uniquement réservés aux piétons pour des raisons de sécurité.
A l’heure où les déplacements doux sont privilégiés il est tout à fait normal que les trottoirs soient rendus à leurs légitimes utilisateurs : les piétons.