Lors de son intervention, Dimitri Stauss se mettra à la place de Giuseppe Fiorelli, le premier conservateur de Pompei. Il nous fera vivre une visite de cette cité antique à partir de thématiques précises et d’une description détaillée des villas et autres lieux incongrus de la cité antique.
« Voilà longtemps que je caresse l’idée de cet ouvrage ; je ne sais pas s’il verra le jour mais mes travaux, ma vie et le site de Pompéi m’en commandent le récit. Je suis Giuseppe Fiorelli, j’ai été nommé inspecteur des fouilles de Pompéi en 1844, puis en 1863, malgré les vicissitudes de l’unification du Royaume d’Italie, j’ai succédé à mon ami Domenico Spinelli au poste de surintendant des fouilles. On peut dire que j’ai voué une grande partie de mon existence à la redécouverte de cette cité antique. Même si j’ai déjà écrit un ouvrage assez complet en trois volumes sur l’histoire et l’art de la cité pompéienne, le “Pompeianarum Antiquitatum Historia”, j’ai toujours voulu utiliser un ton plus familier, moins scientifique pour parler simplement de ce phénix détruit, brûlé, et oublié pendant presque 16 siècles. Je voudrais vous emmener dans quelques-uns de mes lieux préférés, de la porte de Nocera jusqu’à la villa des mystères, pour tenter de vous faire comprendre dans quelle mesure l’art retrouvé de Pompéi nous permet aujourd’hui de découvrir ou de redécouvrir, à travers toutes ces œuvres, la vie, les coutumes et usages des habitants avant que le 24 août 79 de notre ère, une des plus terribles éruptions du Vésuve l’ensevelisse. Je voudrais vous emmener de la certitude vers le mystère… »
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« L’Art de Pompéi »
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