"Julie D. de Montferrier, comtesse Hugo, peintre romantique" Intervenante : Caroline Fabre-Rousseau
Julie Duvidal de Montferrier, méprisée puis adulée par Victor Hugo, a été une artiste reconnue et médaillée en son temps, avant de tomber dans l’oubli. Son parcours, semé d’embûches, est emblématique d’une époque peu favorable aux femmes. Après la Révolution française, l’Académie Royale de peinture devient l’Académie des Beaux-Arts et est réservée aux hommes. Les couvents où sont éduquées les jeunes filles de bonne famille ferment. Des fortunes se font et défont au gré des changements de régime : Consulat, Empire, Restauration, Révolution des Trois Glorieuses, Monarchie de juillet, Révolution de 1848, Deuxième République, Second Empire... Dans ces temps particulièrement troublés, comment Julie Duvidal a-t-elle fait carrière ? S’est-elle rangée du côté des classiques ou des romantiques ? Quelles furent ses relations avec Victor et Adèle ? À l’occasion de la sortie du roman ‘La Belle-sœur de Victor H.’ et de l’accrochage de la Jeune Grecque au musée Fabre, voici un coup de projecteur d’actualité sur une femme talentueuse et attachante, élève de François Gérard et de Jacques-Louis David, amie de Juliette Récamier et d’Eugène Delacroix, artiste avant d’être Belle-sœur de Victor Hugo.
L’intervenante Caroline Fabre-Rousseau a fait un double cursus de littérature anglaise et allemande à la Sorbonne. Après ‘C’était malgré nous’ (Prisma, 2012) et ‘Café zébré, thé à la menthe’ (Chèvre-feuille étoilée, 2015), elle signe avec ‘la Belle-sœur de Victor H’ sa première biographie, rendant hommage à une femme peintre originaire de Montpellier.
Organisée avec le concours de la municipalité. L’entrée est gratuite. Vous pouvez si vous le désirez poursuivre la soirée en dînant sur place (27€). Réservation : 04 67 66 86 08.
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